La période semble propice aux investissements immobiliers, avec une tendance baissière que les chiffres délivrés démontrent. A ces résultats encourageants, les mesures gouvernementales confortent cet intérêt, avec la loi Alur qui ne sera pas maintenue, ou le bonus que constitue la loi Pinel.
Acquérir un bien dans l’ancien
La loi Alur qui avait pour objectif d’encadrer les rapports entre locataires et propriétaires mais aussi les loyers, a été assoupli. En effet, la clause concernant les loyers ne s’appliquera que pour Paris.
Certes avant d’acquérir un bien dans l’ancien, il faudra tenir compte des nouveaux décrets, comme l’obligation de restitution du dépôt de garantie dans le mois suivant la fin du bail. Mais l’attention devra surtout porter sur l’emplacement du lieu qui sera acheté, avec la prise en compte des charges de copropriété qui peuvent grever l’intérêt d’un investissement locatif. Les grandes surfaces ont tendance à connaître une hausse des loyers plus importante, ce qui, vu la baisse de l’immobilier, peut s’avérer une réelle opportunité. Les rendements oscillent entrent 3 et 6 % avec un risque que l’on considère comme moyen.
Profiter des logements neufs sous le régime Pinel
L’acquisition dans le neuf offre une perspective de rendement de l’ordre de 2 à 4,5 %, avant les avantages fiscaux. Ces derniers proviennent du
dispositif Pinel qui remplace avantageusement la loi Duflot. En effet, applicable depuis septembre 2014, le nouveau régime permet de réduire la durée initiale de location de 3 ans, en la portant à 6 ans au lieu de 9 ans. De plus, loger ses enfants sera également possible, et les plafonds de loyers sont également revus de façon à être moins contraignants, passant par exemple de 10 à 12,42 euros au mètre carré dans la zone A. Ces attraits permettent dès lors d’obtenir un rendement en augmentation d’environ 1 point.
La location de biens meublés
Certes la loi Alur a eu un impact sur l’attractivité des investissements locatifs des biens meublés, mais ce dernier ne devrait avoir un effet que très mesuré. L’encadrement des locations de ce type a connu un renforcement des contraintes pour les propriétaires, concernant le dépôt de garantie ou la définition du mobilier contenue dans le bien. Mais concernant la durée du bail, ainsi que l’encadrement des loyers, c’est le statut quo. En effet, l’application de la loi Alur, même à Paris paraît difficile à mettre en oeuvre dans le cadre législatif actuel.L’investissement locatif s’avère donc une option intéressante, pour peu de prendre en considération différentes précautions, et de bien choisir les caractéristiques de son futur bien.