Investir en Amérique du Nord : Montréal ou New York ?

Investir en Amérique du Nord : Montréal ou New York ?

Sans disposer d’informations fiables et d’un plan budgétaire solide, investir dans l’immobilier en Amérique du Nord peut s’avérer risqué. De Montréal et New York, voici quelques conseils et astuces pour réaliser vos achats en connaissance de cause.
Seulement 600 kilomètres séparent les villes de Montréal et New York : une courte distance à l’échelle de continent nord-américain ! Régulièrement desservies, notamment par voie aérienne, les liaisons entre le Canada et les États-Unis se font sans difficulté et à des prix parfois avantageux (en fonction de la période de l’année et du type de compagnie).
Pourtant, si la distance les séparant n’est pas insurmontable, les tendances en matière d’immobilier sont sensiblement différentes. Alors qu’à New York, l’immobilier est pratiquement intouchable, les opportunités d’achat pullulent à Montréal.

 

Montréal : l’essor des condominiums

 

Au Canada et malgré l’atmosphère économique et politique relativement négatives, le marché de l’immobilier se porte pourtant bien !

Avant de vous engager dans l’achat d’une propriété, il peut être utile d’obtenir une pré-approbation de la part d’une institution financière compétente, qui déterminera la viabilité de votre achat par rapport à votre budget. Par ailleurs, ciblez l’emplacement de la propriété que vous envisagez d’acheter (pour éviter des pertes de temps et d’énergie inutiles), et si vous ne connaissez pas bien le quartier, n’hésitez pas à louer quelques mois le logement avant de procéder à l’achat !

Les projets de condos dans le centre-ville de Montréal dominent le marché de la revente, et se multiplient dans l’ensemble du pays. Dans un condominium, il vous est possible de posséder une part de la copropriété ainsi qu’une part proportionnelle des parties communes.

Si les condominiums sont alléchants en raison des charges communes dont le montant semble peu élevé au premier abord, attention ! Prenez garde à vous renseigner correctement, car la faiblesse de certaines charges communes cache en réalité un manque d’entretien des bâtiments : vous risquez sur le long-terme de régler des sommes astronomiques et inattendues pour l’entretien et la rénovation du condominium.

 

New York : l’immobilier intouchable

 

A seulement quelques centaines de kilomètres du Québec, New York se distingue par l’état de son marché de l’immobilier, inaccessible pour la plupart des acheteurs potentiels.
Si le côté cosmopolite de la « Grosse pomme » et son rayonnement planétaire attirent de plus en plus d’étrangers, ces derniers connaissent de nombreuses difficultés au regard du logement, ne serait-ce que pour la location.

Que vous soyez expatrié à New York, ou investisseur « à distance » aux États-Unis, nous vous recommandons de vous entourer de professionnels lors de vos démarches. Si le taux de change euro/dollar est généralement favorable aux acheteurs européens, les biens immobiliers restent plus coûteux que dans d’autres métropoles nord-américaines. A noter tout de même : les prix des villas, maisons et appartements de luxe sont aujourd’hui revus à la baisse à cause de la crise.